Le plâtre est un minéral calcaire (le gypse) extrait en carrière, purifié puis cuit, et qui une fois réhydraté reforme le minéral originel.
Utilisé depuis des millénaires (traces d'utilisation du plâtre et de la chaux au néolithique soit 7 millénaires avant notre ère),
il a été petit à petit oublié pour des matériaux ne nécessitant pas une main d’œuvre qualifiée.
D'une grande plasticité, il permet la fabrication d'éléments décoratifs (corniches, moulures, ornements, statues...) ou plus simplement d'enduits. Non-peint, il assure une régulation de l'humidité dans la maison. Le plâtre non souillé est recyclable à l'infini.

Comme le plâtre, elle est utilisée depuis toujours, autant comme liant de maçonnerie que pour réaliser décors et enduits.
La plupart des villages possédaient leur propre carrière et four à chaux.
Remise au goût du jour grâce à son côté naturel, elle permet aux anciennes maçonneries de respirer et peut s'utiliser en extérieur.

Les isolants écologiques possèdent de bonnes propriétés : thermiques, acoustiques, imputrescibles, résistance dimensionnelle...
Ils bénéficient tous d'agréments techniques et sont recyclés (ouate de cellulose, coton) ou d'origine naturelle (chanvre, bois, lin).
En rouleaux, en panneaux ou en vrac, ils permettent un confort thermique autant l'été que l'hiver et une régulation d'humidité.

Les briques plâtrières sont fabriquées à partir d'argile cuite.
Liaisonnées et enduites au plâtre, elles permettent une grande diversité dans leur mise en œuvre (droit, courbe) et sont une solution sérieuse dans l'étanchéité à l'air des bâtiments.

Pour son recyclage, la brique est un matériau inerte qui peut servir de remblai et que l'on voit désormais dans les massifs et jardins pour couvrir les sols sous forme d'éclats.

C'est une alternative aux ossatures en acier que l'on connaît bien, mais possédant une empreinte carbone moindre.
En effet, pour la fabrication et le transport, on ne sera qu'à 3,7 kg de CO² par m² de cloison pour une ossature bois alors que l'on sera à 5,2 kg de CO² pour une ossature acier.

Ce système réduit les ponts thermiques. Le bois est non traité et est issu de forêts françaises gérées durablement.

Le sisal est une agave à partir de laquelle on produit une fibre.
Elle est utilisée pour les revêtements écologiques ou encore dans les ficelles et cordes.
J'utilise cette fibre en la mélangeant dans le plâtre pour l'armer.
Pour exemple, les plafonds staff sont suspendus uniquement grâce au mélange plâtre+filasse.

L'alginate est une poudre permettant le moulage, produit notamment adapté (et utilisé) dans la prise d'empreintes sur le corps humain.
Contrairement aux silicones, elle n'est pas dérivée du pétrole puisqu'elle provient de la transformation d'algues brunes (laminaires ou fucus).

Tout comme la filasse, la toile de jute me permet d'armer mes éléments décoratifs en plâtre.
Issue de la flore (jute ou sisal),  c'est un textile dont on se servait notamment pour réaliser les sacs de pomme de terre.
Il rentre encore dans la composition de certains revêtements de sol écologiques.